Sur l'air des copains d'abord :
" Non, ce n'était pas une blague,
Qu'on se le dise dans l'agglo
La Mère Gaëlle déménageait tous ses artichauts
Entre les lignes des tableaux
Elle faisait des regards trop gros
Entre les lignes des tableaux, il y en avait trop !
Plannings, soucis et horoquartz
Et gastros et zimbras en masse
Il lui tardait de dire banco
De s'casser là haut
Là haut où l'air était plus pur
Mais où y aurait plus de voitures
Mais moins de cons et de blaireaux
Enfin, c'est pas sûr !...
Les collègues étaient un peu tristes
De voir partir leur directrice
La meilleure, la plus rigolote et la mieux coiffée
C'était pas d'chance dans le quartier
Y faudrait se réadapter
A la nouvelle qui allait bientôt arriver
La Mère Gaëlle allait à Gnève
Et ça allait lui faire drôle
De ne plus voir le ciel bien bleu
Et nos blagounettes
Mais c'est promis on resterait
Tous unis comme un livre relié
Dont chaque page est une histoire,
Une histoire de gare !
Et bien voilà que nous y sommes
Que l'heure approche
Que le gong sonne
Il faudra bientôt nous quitter
Ce sera pas gai
Nous serons là les bras ballants
L'oeil vitreux et la bouche serrée
Pour dire au revoir à celle que tous nous avons bien aimée
Chère Gaëlle, n'oublies jamais
tes collègues qui t'ont bien choyée
à oublier de faire les stats ou bien de compter !
Pouloup pouloup pouloup pouloup
Pouloup pouloup pouloup pouloup
Ils s'app'laient les copains d'abord, les copains d'abord..."
Allez, hop, plus seulement la moitié du crâne en court. On tente la totalité.
Et un petit délire avec la photocabine pour vous en donner un petit aperçu.
C'est l'été donc !
Alors bonnes vacances, bon soleil, bon dépaysement, bon temp libre, bons petits bonheurs tout simple à tous !
Et à tout bientôt pour de nouvelles avantures, racontées plus régulièrement je l'espère !
Peut être que ça, ça va lui manquer...
Les portes et fenêtres ouvertes.
Saluer le voisin d'en face d'un grand signe de la main et discutter chacun sur son balcon
Laisser M. Miaou s'engouffrer dans l'appart' parce qu'il en a assez d'être seul
Boire l'apéro avec l'autre voisin d'en face, Ti Punch à chaque fois sinon ça compte pas
Ne pas parler boulot en croisant le 3ème voisin d'en face, avec qui elle bosse en partenariat
Discutter avec les jeunes voisines qui craquent sur la terrasse
Saluer le voisin d'à côté, le jeune chevelu aperçu à la centrale certains dimanches
Garder le baby phone, de temps à autre, pour permettre à la voisine d'en dessous de sortir un peu
Ecouter le rock du voisin d'en haut d'en face, toujours t rès bon
Observer comme une gosse les chiots de Kelby, de O., le voisin du bas d'en face
Aider H, le voisin du haut d'en face à réparer sa moto
Tchatcher 5 minutes, rapidement avec D, le 3ème voisin d'en face, qui part en vacances en Corse et qui a oublié de lui envoyer la fiche technique du groupe qui doit venir dans sa mèd en octobre...
Elle s'en fout un peu, elle ne sera plus là...
Et puis, y'a la moto compliquée à réparer faut dire
Caresser Kelby qui s'est jetée à ses pieds en sortant
Souhaiter une bonne soirée à O., qui file vite la promener avant que
Finir par une bonne discussion sur la vie avec H., autour d'une bière fraîche chez Juju, bar enfin un peu rock and roll
Apprécier toutes ces mini connaissances,
Ce côté On dirait le sud...
Ces fenêtres sur rue
Ces sourires, ces musiques, ces bruitages presque comme dans les campings de l'enfance
Ceux des vacances
Tellement mieux en vacances....
Le son n'est pas super pour vérifier la traduction mais la fin semble bien correspondre et je la trouve vraiment excellente !
A voir de toute urgence !!!
Du verbe casser et du nom noix, élu pour désigner tous ses amis coquilles…
C’est le casse-noix en métal du grand-père…Celui aux deux bras désarticulés qui se renversent : un côté pour les noix, l’autre pour les noisettes… Et les amandes Papy, c’est quel côté ? Les amandes fraîches, c’est le jeu…Celui où ce grand-père taquin prend tout son temps pour ouvrir ce fruit qui appelle envie mais surtout curiosité et empressement…S’il y a deux fruits dans l’amande, le jeu est parti : c’est au premier qui surprendra l’autre dans un retentissant « Bonjour Philippine! »
C’est le casse-noix de Noël…Celui avec lequel on tente de briser la coquille tout doucement, pour ne pas casser la noix, en vue des friandises à la pâte d’amande…
C’est le casse noix en bois, trouvaille de la grand-mère qui le trouve tellement plus joli…Elle ne voit pas s’il y aura deux amandes ou une seule dans ce creux en bois…Elle aimait mieux l’autre, celui qui lui rappelait ce tire bouchon à tête de bonhomme…
C’est la partie métallique au creux d’une paire de ciseaux… Encore un système de deux en un qui se veut ingénieux mais qui n’est pas pratique du tout.
C’est deux pierres l’une contre l’autre, lors de cette ballade en automne…la dernière avant le départ…La joie de savourer une noix toute fraîche…
C’est un simple couteau… P. s’en sort très bien…Elle, elle parvient juste à casser la coquille en deux et elle passe un temps fou à récupérer la noix…
C’est le pied de la table et le sol en lino…La noix est complètement écrabouillée…Raté dit-il…Rires…
Aujourd’hui, c’est à nouveau le casse noix de l’enfance…Allongé parmi les noix…Le tas diminue, les souvenirs affluent…
La consigne était : "Objet ou série d'objet - Travail non pas sur le présent mais à recul sur cet objet. Ce qu'on a fait de cet objet, les différents qu'on en a eu... Idée de décalage temporel"
A vous de jouer !
La saison des bébés
Et moi je dis que ça fait du bien !
De belles arrivées qui rappellent combien la vie est belle
Mais non ! Je n'oublies pas les amis avec qui on se pique monstres fous rires et magiques quizz !
Alors donc, des gros bisous à mes amis chers à mon coeur
Et bienvenue à l'alien et la crevette !
C'était le moment rapide dédicace, à vous les étoiles !
Buona notte !
Pas Martin, non...
Je ne sais pas d'ailleurs, comment il s'appelle le sien...
Lui donner un nom. Oui. Pourquoi pas. Ca aiderait peut être.
Parce que depuis quelques temps, il est de retour
Insidieux, il s'amuse à lui susurrer à l'oreille son perfide "Cambioooo tu viiiida"
Et il insiste, il insiste
Et évidemment, comme il est sa création, on sait qu'il a raison
Que son envie profonde depuis cette année fatidique du peut être bien Bad Choice, c'est de prendre le strict nécessaire dans son légendaire et fidèle sac à dos et de partir vadrouiller quelques temps...
Que même son corps tente de lui faire comprendre
Ne plus être "responsable", devenir complètement irresponsable ?
Ne plus devoir se mêler de comment font les autres, devenir... contemplatrice ?
Ne plus être obligée de, devenir libre de
Ne plus être sur un ordi toute la journée, devenir naturaliste ?
Ne plus être enfermée, devenir promeneuse solitaire, botaniste, paysagiste, herboriste ?
Mouais...
Si ça marche, ce sera donc son troisième et dernier essai s'est-elle dit
Et si ça reste encore trop éloigné de son vrai "moi", elle ne pourra pas dire qu'elle n'a pas essayé...
Elle changera donc, sans regret, sans plus de crainte
Et rassurez vous, elle a pris une bonne décision : 2 jours de repos à ne rien faire !
Ni vadrouille, ni rendez vous, ni obligations quelconque !
RIEN
Que du repos
Que ses petits moments de bonheurs simples à elle, comme elle les préfère,
Le Bonheur !
et il va bien finir par retourner où il s'était caché ce vilain lutin qui ne s'appelle même pas Martin !
Vous vous souvenez de ma boîte africaine ?
La rouge et jaune avec des capsules de Vitto fixées dessus
Et bien elle est devenue une boîte à image, une boîte à souvenirs
Un peu malgré elle en fait
Son contenu a légèrement gonflé en 2 ans
Et là, en recherchant des photos d'identité pour mon furur permis de travail (OUI !!!!)
Voilà que je tombe sur le slam de Lulu et la chanson d'Issue de Secours :
"Dis moi pourquoi, tu préfères t'en aller
Dis moi pourquoi, tu n'aimes plus picoler...."
Le vin des comités, le froid de montpellier etc...
Espérant un départ approcher, je trouve ça amusant de retomber là dessus !
Ce mercredi, on aurait presque pu faire péter le champagne au lieu du cidre pour son départ
Mais non
Quand même pas
Ca allait mieux tout de même ces derniers temps...
Et là
L'hallu
Je me rends compte qu'après l'avoir signée, elle ne m'a pas redonné l'original de sa feuille de notation mais une copie
Persuadée de sa méprise, de son innocente erreur, (même si elle avait beaucoup insisté pour faire elle même les copies pour que je gagne un temps précieux...), je l'apelle à sa nouvelle place pour lui expliquer et lui demander de voir si elle n'a pas gardé l'original par erreur
Et là, imaginez une voix qui se met à devenir odieusement mielleuse, et aussi un peu enfantine sur les bords :
"Ah mais non, je n'ai qu'une copie sous les yeux mooooiiiii
- Ah... Tu es sûre ? Mais alors qu'as tu fait de l'original ?
- Mais je t'ai donné les deeeeeeeux !
- Non, non : je me souviens bien. Tu ne m'as rendu qu'une feuille que j'ai rangé devant toi dans le dossier. Tu voulais effectivement faire deux copies mais je t'ai bien précisé que je n'en avais pas besoin.
- Ah non, je ne me souviens paaaaaas ! J'espère que ça ne te posera pas de problème au moooooiiiiins !"
Alors ok, je suis fatiguée
J'ai vraiment, vraiment besoin de vacances en ce moment...
Mais...Pourquoi ai je comme un énorme doute ?