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28 septembre 2012 5 28 /09 /septembre /2012 22:52

Hey poireau,

 

Juste si tu ne les connais pas, pour te donner une idée de ce que cela pourrait donner :

 

 

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 17:06
Casse-noix…

 

Du verbe casser et du nom noix, élu pour désigner tous ses amis coquilles…

 

C’est le casse-noix en métal du grand-père…Celui aux deux bras désarticulés qui se renversent : un côté pour les noix, l’autre pour les noisettes… Et les amandes Papy, c’est quel côté ? Les amandes fraîches, c’est le jeu…Celui où ce grand-père taquin prend tout son temps pour ouvrir ce fruit qui appelle envie mais surtout curiosité et empressement…S’il y a deux fruits dans l’amande, le jeu est parti : c’est au premier qui surprendra l’autre dans un retentissant « Bonjour Philippine! »

C’est le casse-noix de Noël…Celui avec lequel on tente de briser la coquille tout doucement, pour ne pas casser la noix, en vue des friandises à la pâte d’amande…

C’est le casse noix en bois, trouvaille de la grand-mère qui le trouve tellement plus joli…Elle ne voit pas s’il y aura deux amandes ou une seule dans ce creux en bois…Elle aimait mieux l’autre, celui qui lui rappelait ce tire bouchon à tête de bonhomme…

C’est la partie métallique au creux d’une paire de ciseaux… Encore un système de deux en un qui se veut ingénieux mais qui n’est pas pratique du tout.

C’est deux pierres l’une contre l’autre, lors de cette ballade en automne…la dernière avant le départ…La joie de savourer une noix toute fraîche…

C’est un simple couteau… P. s’en sort très bien…Elle, elle parvient juste à casser la coquille en deux et elle passe un temps fou à récupérer la noix…

C’est le pied de la table et le sol en lino…La noix est complètement écrabouillée…Raté dit-il…Rires…

Aujourd’hui, c’est à nouveau le casse noix de l’enfance…Allongé parmi les noix…Le tas diminue, les souvenirs affluent…

 

 

 

La consigne était : "Objet ou série d'objet - Travail non pas sur le présent mais à recul sur cet objet. Ce qu'on a fait de cet objet, les différents qu'on en a eu... Idée de décalage temporel"

 

A vous de jouer !

 

 

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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 17:20

Il avait la certitude que l'automne y était magnifique, qu'il foulerait avec délectation le sable noir de ses souliers vernis. Il repensait amèrement à son parfum et à toute la joie qu'elle lui apportait. À son rêve des deux gladiateurs et à sa chevelure magnifique dans laquelle il aimait plonger son nez.
Il ouvrit le dictionnaire au mot "ange". La définition lui évoqua un rêve récent : celui d'un mariage blanc célébré au beau milieu d'une rue. Il n'était pas un féru disciple de religion mais ses larmes coulèrent amèrement. Tel un roi fainéant, il ne voulait plus rien faire. Simplement se laisser gagner par la fièvre et en mourir.. Avec, en tête, des envies d'enfant et de voyage. L'ombre transparente de son amant semblait ne plus jamais vouloir disparaître..

 

Tout ça à partir des consignes du site :

 

http://www.zulma.fr/atelier-ecriture.html

 

Jetez un oeil, c'est amusant !

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21 juin 2010 1 21 /06 /juin /2010 19:07

Contrainte : Ivoire-Diffusion-Saturer-Incandescence-Outremer-Iriser-Spectre-Blanc-Noir-Arc en ciel

 

Seul dans sa tour d'ivoire, il observe en boucle la diffusion de la lumière de fin de jour.

Saturé d'idées grises, il rumine... porté par l'incandescence rougeoyante de l'astre en déclin et par le bleu outremer qui l'entoure, l'irise et le défrise.

Tel un spectre blanc en fin de vie, il se laisse gagner tranquillement par le noir de la nuit.

Il ferme les yeux, devinant les étoiles et l'arc en ciel du lendemain.

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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 21:43

Train en retard

Attente sur le quai plutôt qu'à l'intérieur.

Observer fumée de clopes, barres chocolatées, café fumant, attente patiente, attente énervée, attente debout, attente assise sur un sac, une valise ou allongée au sol

Entendre la voix féminine qui se veut suave, toujours la même

"Votre attention s'il vous plaît. Ce TGV ne prend pas de voyageur"

TGV qui s'arrête lentement le long du quai

Portes qui s'ouvrent

4 costumes gris casquettes se réunissent et pestent contre négociations, absence de décision et retard qui se cumule

Quelque chose se passe

Un costume sans veste et sans casquette descend sur le quai, un sac en papier Le Bar à la main

"- Alors ?

 - Alors ça négocie toujours et ça n'en finit pas. C'est la plaie."

3 costumes bleus tête nue et 1 brassard jaune descendent du train

Au milieu d'eux, un sans costume : énervé mais pas trop

Il explique un peu fort que le costume gris lunettes n'a pas arrêté de le suivre, de le reprendre comme un enfant, de lui faire des tas de réflexions

Oui Dans le sac Le Bar, il y a bien des affaires à lui : un briquet C'est normal, il aime fumer, un chéquier de sa société C'est normal, il travaille dans le bâtiment et il revient d'un rendez-vous, son passeport C'est normal puisqu'il voyage et que sa carte d'identité n'est plus à jour

Mais Non : le reste n'est pas à lui Le costume gris lunettes se trompe et de toutes façons lui en veut

Un des costumes bleus le traite de menteur

Le sans costume jure que non

Les portes du train commencent à se fermer pour ne pas accumuler plus les retards de train

Costume gris lunettes du haut du train remercie costumes bleus et brassard jaune, soulagé, souriant et sûr de lui

Costumes bleus et sans costume s'éloignent sur le quai

 

Plus rien ne se passe ?

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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 20:24
La contrainte :

Poing - Espace - Londres - Tricoter - Front orageux - Liquide - Transparence - Ananas - Savamment


Texte 1 :

Son poing sur mon visage, l'espace d'un instant.
M'enfuir pour Londres, histoire de laisser passer.
Retrouver ma vieille grand mère, toujours à tricoter.
Pelottes de laine ou histoires...
Ecouter le ressac, savourer ce front orageux, apaisant comparé à nos dernières violences...
Noyer le liquide de mes larmes dans un bon vieux brandy.
Préférer la transparence dans nos échanges.
Et puis un jour : rentrer.
Se réconcilier devant un ananas savamment coupé.

Texte 2 :

Elle serra les poings... Bien cachés dans l'espace de ses poches... Persuadée qu'elle ne pouvait plus reculer et qu'elle devait quitter Londres, qu'elle devait arrêter de se tricoter des rêves irréalisables et fuir une fois pour toute ce front orageux, cet air sempiternellement liquide, ces visages gâchés par une transparence nauséeuse.
Elle rêvait de palmiers et d'ananas. Elle rêvait d'un bonheur savamment savouré...
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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 18:00
Une vieille femme qui se désole en rammassant les débris de verre qui jonchent son perron Une femme qui vouvoie son chien pour lui dire qu'il est sale Un homme attablé à la terrasse d'un café et qui discutte avec un autre accoudé au balcon dans une langue étrangère Un assistant social de l'agglo qui mange seul devant son kebab Des étudiants qui rentrent de fiesta Des touristes perdus qui observent leur plan d'un air perplexe Deux jeunes qui parlent de main aux fesses Un couple qui mentionne un loyer à payer et un préavis de deux mois à donner Des quarantenaires irritants qui se vantent de leur carte gold Des ouvriers qui font une pause en fumant Une terrasse bruyante remplie de flâneurs Une place charmante qui propose une terrasse quasiment déserte Un couple qui joue à l'Abalone Un étudiant qui révise Un ciel qui décide de s'assombrir Un homme qui trinque à la France en riant Une vieille dame qui a encore peur de glisser dans sa baignoire et qui souffre d'aphasie Un homme qui baille bruyamment Un chat qui désespère de ne pouvoir rentrer chez lui Un homme et une femme qui boivent tous deux un cappuccino chacun à leur table Une jeune femme à qui Paris manque sans qu'elle sache trop pourquoi Un homme qui téléphone et qui se trouve déçu de ne pas pouvoir parler à la mère de Quentin parcequ'elle a décidé de prendre le train plus tard Un jeune qui n'a pas d'appart en ce moment Une fille qui lit le programme du cinéma Une autre qui maudit son boulot et regrette le temps où l'on en changeait comme on en voulait Un homme aux lunettes rondes perdus dans ses pensées Des quarantenaires irritants qui bloquent devant une vitrine chic Une jeune fille en retard qui a manqué son rendez vous et qui fond en larmes Une terrasse qui se remplit peu à peu Une femme qui prend des notes avec un stylo orange pendant que sa petite fille dort tranquillement Un couple qui arrive d'un pas décidé et saute sur la dernière table de libre Un homme qui allait se mettre à pleurer et qui finallement éclate de rire face aux âneries de son ami Des tas de gens qui allument leur clope La place qui devient de plus en plus bruyante, pleine de baskets et de langues différentes
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23 juillet 2009 4 23 /07 /juillet /2009 17:04
Et zou... Un petit texte étonnant, créé sur un site d'écriture en ligne, sorte de cadavre exquis amusant !


Marcher dans le sable, s'apaiser par la présence du soleil. Soigner ce coeur tout retourné en attendant le sommeil de la nuit. Les étoiles s'éteignirent, comme sous le coup d'une effrayante magie. C'était à se demander d'où sortait ce sac de noeuds et ce graphisme incompréhensible. Un charivari de fils, pelotes, aiguilles et dés était tombé de sa boîte à couture. Son visage, jusqu'alors de marbre, laissa apparaître un regard éploré.

Et pour vous y amuser, c'est à l'adresse suivante :
http://www.zulma.fr/
Rubrique Jeux littéraires !

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24 juin 2009 3 24 /06 /juin /2009 17:34
Elle ne la lâche pas des yeux...
Des yeux plissés par la luminosité, creusant des rides en soleil autour de son regard perçant et de sa peau tannée...
Elle, elle bloque sur les lignes de son roman, perturbée par le regard de la vieille dame. Elle qui est venue profiter du calme de la plage, de l'apaisement des vagues, c'est raté... L'autre ne la lâche pas...
Mais que lui trouve-t-elle cette gitane ?
Et puis, la vieille se lève enfin. Non pour partir mais pour marcher droit vers elle, appuyée sur sa canne qui s'enfonce dans le sable... A tel point qu'il parait mouvant...
La femme s'assoit sur un rocher, les deux mains posées sur sa canne, son menton par dessus, juste à côté...
Juste entre le soleil et son livre...
Bien obligée de lever les yeux du bouquin et d'esquisser un sourire, quelque peu géné...
"- Toi, t'habitais près des montagnes, pas vrai ?
-Ben... Oui... Mais, comment...
-Même que la pierre, tu l'as encore, pas vrai ?
-La pierre ?... Mais quelle..."

Flash. La pierre de la gitane... Cette pierre bleue qui lui avait été glissée dans le creux de la paume, en échange de quelques pièces qui traînaient au fond de ses poches, elle qui avait refusée de se faire lire les lignes de la main...
"Garde cette pierre, elle t'apportera amour et travail" avait murmuré la diseuse de bonne aventure...
Et elle doit bien avouer que le garçon rencontré peu de temps après cet étrange instant fut un des plus importants de sa vie et que le job d'été décroché dans la foulée enclencha le début d'un semblant de carrière...

"-Et tu vis seule à présent, pas vrai ?
- Mmmm...
-Mais tu penses toujours à lui, non ?"
Elle aurait bien nié... mais elle n'a pas pu... Clouée par le regard perçant, clouée par l'étonnement...
"-C'est la nouvelle lune cette nuit. Tu rêveras cette nuit. Et tu verras... Tu verras ce qui vous attend tous les deux... Tu verras que tu ne t'étais pas tant trompée que ça, ne t'en fais plus, ne sois plus triste..."

Elle a esquissé un dernier sourire et elle est repartie. Sans rien ajouter, sans rien demander... Clopin, Clopant, elle s'est éloignée. Sa canne dans le sable, un pas sur deux...
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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 20:03
Dans ma tête, y'a des trémolos qui traînent,
Dans mon coeur y'a un chouquaton qui meure,
Dans mon corps, y'a des frissons qui me manquent,
Dans l'esprit, y'a des paroles qui me mentent,

Dans mes yeux, y'a des perles toujours présentes,
sur mes doigts, des bagues qui n'veulent plus rien dire,
Dans mes rêves, y'a un esprit qui me hante,
Dans mes songes, rien qu'un souv'nir à occire...
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